La « financiarisation de la société », une approche marxiste
Quand l’association Oxfam dévoile qu’en 2017, 82 % des richesses crées ont été appropriées par 1 % de la population, il y a manifestement émergence d’un système en rupture avec le capitalisme historique. Avec la « révolution informationnelle » (support technique) et la « mondialisation » (support organisationnel) nous sommes passés d’un « capitalisme industriel » à un « capitalisme financiarisé », où le profit organise toute la société, expliquant en retour le développement des précarités. L’intervention vise à démonter et à visualiser le nouveau système d’accumulation, en s’appuyant sur l’évolution historique et ses ruptures (environ 35 mn)..
Biographie : Etudes d’Economie à l’université Aix-Marseille (D.E.A). Profession, Directeur du Développement Economique en Collectivité locale. Militant syndical et politique. Poète à ses heures.
Bibliographie : Articles parus sur le blog Le Grand Soir
- « L’Histoire brule à nouveau »
https://www.legrandsoir.info/l-histoire-brule-a-nouveau.html - « Vers la ville marchandise »
https://www.legrandsoir.info/vers-la-ville-marchandise.html
- « Montrer la dette pour cacher les dividendes »
https://www.legrandsoir.info/montrer-la-dette-pour-cacher-les-dividendes.html
- « le capitalisme est toujours un « Etat d’urgence ».
https://www.legrandsoir.info/le-capitalisme-est-toujours-un-etat-d-urgence.html
-
« L’odyssée de la société »
https://www.legrandsoir.info/2015-l-odyssee-de-la-societe.html

La célèbre expression de Margaret Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée unique néolibérale existent. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en œuvre dès aujourd’hui. Partout dans le monde, des hommes et des femmes refusent la logique capitaliste et combattent les injustices. Certains de ces combats mènent à des victoires, sur lesquelles il est fondamental de s’appuyer, pour lutter contre le fatalisme et renforcer les mouvements sociaux
Biographie :
Economiste ; conseiller au CEPAG (Centre d’Éducation populaire André Genot) ; membre du CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), de la plateforme d’audit citoyen de la dette en Belgique (ACiDe) et de la Commission internationale pour la Vérité sur la dette publique grecque. Militant altermondialiste ; Auteur de plusieurs livres, dont :
« IL FAUT TUER TINA. 200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde. » (Editions du Cerisier, 2017)
« Et si on arrêtait de payer ? 10 questions/réponses sur la dette publique belge et les alternatives à l’austérité (Aden, 2012).
Il est également coordinateur du site www.bonnes-nouvelles.be
Bibliographie :
« IL FAUT TUER TINA. 200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde. » (Editions du Cerisier, 2017)
Le carcan de l’Euro.
1- On commencera par la critique des deux fables colportées par la doxa économique sur la nature de la monnaie, celle du troc et celle de la monnaie comme technique neutre et purement instrumentale.
2- On développera ensuite les étapes de la financiarisation et de la création de l’euro en revisitant les trente glorieuses et en indiquant la double mutation majeure :
– Les marchés financiers deviennent la seule source de financement possible (versus le circuit du Trésor public auparavant).
– Le déni de démocratie est constitué avec le fonctionnement de la BCE, la perte des ouveraineté des Etats et la proposition d’un fédéralisme « furtif » s’appliquant à figer des situations hétérogènes.
3- On mesurera les conséquences de la création de l’euro sur l’activité économique des pays de la zone euro et sur les volets sociaux, fiscaux et culturels.
4- On terminera par un panorama des systèmes monétaires possibles et souhaitables :
monnaies uniques, monnaies communes, monnaies mondiales ….
Biographie :
Christian Cauvin est professeur émérite de gestion à HEC. Il est consultant et chercheur auprès d’institutions des secteurs de la banque, de la santé, des arts et de la culture.
Bibliographie :
- Le capitalisme ne joue pas aux dés » (Bord de l’eau, 2012)
- La fin du capitalisme et la nécessaire invention d’un monde nouveau (L’Harmattan, 2014)
- Au-delà de la mondialisation, construire le monde de demain (L’Harmattan, 2016)
Comment l’euro et le marché unique détruisent l’Europe
L’Union européenne s’est historiquement construite sur un processus d’uniformisation du continent par le droit et l’économie qui s’est conclu par la construction du marché unique et de l’euro. Mais en niant la diversité des histoires et des situations des différents pays qui la compose, elle est en fait parvenue à construire une machine à exacerber les divergences des économies et les oppositions d’intérêt entre les peuples. Dans une telle situation, il est illusoire de croire qu’une refondation démocratique de l’Union européenne est encore possible.
Biographie : David Cayla est économiste, enseignant-chercheur à l’université d’Angers. Il est également membre du collectif des Economistes atterrés. Il a publié La fin de l’Union européenne avec Coralie Delaume en 2017 (Michalon) et l’Économie du réel en 2018 (De Boeck Supérieur).
Bibliographie :
La fin de l’Union européenne (Michalon)
L’économie du réel (De Boeck Supérieur)
L’Euro et sa gestion par la BCE
L’Union européenne s’est historiquement construite sur un processus d’uniformisation du
continent par le droit et l’économie qui s’est conclu par la construction du marché unique et de l’euro. Mais en niant la diversité des histoires et des situations des différents pays qui la compose, elle est en fait parvenue à construire une machine à exacerber les divergences des économies et les oppositions d’intérêt entre les peuples. Dans une telle situation, il est illusoire de croire qu’une refondation démocratique de l’Union européenne est encore possible.
Biographie :
Essayiste, je tiens un blog depuis 2011 « L’arène nue ». Je collabore à la chaîne de web télé « Polony.tv », et parfois au Figarovox.
Bibliographie :
- Europe, les États désunis en 2014
-
La fin de l’Union européenne, ed. Michalon en 2017 avec David Cayla
Information à venir
Les médias mainstream font-ils de la propagande antisociale ?
A partir du livre Antisocial, analyse du parti pris pro-réformes antisociales des grands médias audiovisuels et de presse écrite, sous l’angle sociologique (sociologie des organisations), social (précarisation de la base et fortes rémunérations au sommet), économique (système médiatique structuré en oligopole détenu par des oligarques), et idéologique (reprise du « modèle de propagande » théorisé par Chomsky et Herman dans La fabrication du consentement).
L’Antisocial va-t-il détruire le modèle social français ?
A partir du livre Antisocial, étude de cas de trois cibles des politiques antisociales :
- déconstruction systématique des grands mensonges anti-chômeurs, anti-Code du travail et anti-retraites ;
- description des politiques anti-chômeurs, anti-Code du travail et anti-retraites que ces mensonges servent à justifier.
Biographie :
Thomas Guénolé est un intellectuel engagé à gauche. Depuis 2018, il codirige l’école de formation politique de la France Insoumise. Politologue (PhD Sciences Po), essayiste (La Mondialisation malheureuse, Les Jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ?), chercheur associé à l’IRIS, il enseigne la géopolitique à l’Université Paris-Est Créteil.
Bibliographie :
Thomas GUÉNOLÉ, Antisocial : la guerre sociale est déclarée, Plon, 2018.
Finance et soutenabilité : de l’idéologie à l’utopie
Nous partons du constat du rôle des institutions, des marchés et de la logique financière
conventionnelle dans la triple crise écologique, sociale et économique. Nous revenons
ensuite sur les présupposés épistémologiques de la théorie financière néoclassique pour
montrer que celle-ci constitue l’Idéologie de la financiarisation des économies et des
sociétés. Nous soulignons ensuite avec Paul Ricoeur que le maintien de la liberté humaine
requiert d’interroger le réel à partir d’un « ailleurs » (l’Utopie). C’est donc en réponse à
l’Idéologie de la financiarisation que nous proposons une Utopie Financière (la Finance
comme Commun) et que nous traçons quelques pistes concrètes pour la reconstruction du
système monétaire et financier.
Biographie :
Thomas Lagoarde-Segot est Professeur d’Économie et Finance Internationale à KEDGE
Business School et chercheur associé au LEST, UMR CNRS 7317. Professeurs des Universités
qualifié (section 06), il détient un doctorat de Finance Internationale de Trinity College
Dublin et une HDR en sciences économiques d’Aix-Marseille Université. Éditeur associé des
revues Research in International Business and Finance, International Review of Financial
Analysis, et Entreprise et Société, ses recherches portent notamment sur les pays
émergents, la finance sociale, l’histoire financière et la philosophie économique.
Bibliographie
La finance solidaire, un humanisme économique, De Boeck, 2014
Les nouvelles monnaies, entre réappropriation des outils monétaires et contestation des institutions financières
Virginie Monvoisin est donc ok pour combiner les deux présentations en commençant par les nouvelles monnaies et présenter ensuite le dernier livre des Économistes Atterres «La monnaie, un enjeu politique» et son point de vue.
Biographie : Virginie Monvoisin est professeur associé à Grenoble École de Management. Elle a obtenu son doctorat de sciences économiques à l’Université de Bourgogne. Elle a travaillé à la Laurentian University (Ontario, Canada) comme assistant professor. Elle a actuellement la responsabilité des recensions d’ouvrages pour la revue classée Review of Keynesian Economics chez Edward Elgar. Ses travaux portent sur l’économie monétaire et le système économique (dans ses dimensions alternatives).
Membre des Économistes Atterrés.
La création monétaire ou le mystère de la monnaie.
Un peu d’histoire : le troc, Crésus, le billet de banque, la monnaie scripturale…la monnaie numérique. Quelle quantité créer ? Le conflit entre La Currency School et la Banking School. Le système bancaire avec les différentes formes de banques. Enfin le rôle de la monnaie dans la société et les réformes à envisager pour améliorer le système monétaire.
Biographie
Jean-Louis Odekerken est professeur d’économie en classe prépa. Il est également le président de l’Université Populaire « Graines de savoirs » à Forcalquier (04).
La monnaie, un enjeu politique
Quels sont les fonctions de la monnaie, les mécanismes de la création monétaire, la conduite de la politique monétaire par les banques centrales, la régulation du système et des pratiques bancaires, le système monétaire international. Au-delà de la technique, présentée avec pédagogie, nous exposerons comment la monnaie est au cœur des crises récurrentes du capitalisme. Et enfin, nous inviterons les citoyens à s’emparer des questions monétaires.
Biographie
Jean-François Ponsot est maître de conférences en sciences économique à l’université de Grenoble Alpes. Ses recherches portent sur la monnaie et les politiques de développement alternatives en Amérique latine. Il a été consultant pour l’ONU et le gouvernement équatorien. Il a publié un ouvrage sur la monnaie avec Michel Aglietta et Pepita Ould Ahmed. Il est membre du comité d’animation des Économistes atterrés.
Bibliographie
- La monnaie, un enjeu politique. Avec des Économistes atterrés. Éditions du Seuil
-
La Monnaie entre dettes et souveraineté. Avec Michel Aglietta et Pepita Ould Ahmed. Éditions Odile Jacob.
Les emprunts toxiques. Une vaste escroquerie construite par les banques avec la complicité des institutions politiques et judiciaires.
L’objet de cette intervention va consister à faire la lumière sur le scandale des emprunts toxiques. On détaillera successivement la genèse de ces emprunts, la flambée de leurs taux consécutive à la crise financière de 2007-2008, l’attitude des élus confrontés à cette situation, enfin le rôle crapuleux de l’État et de la haute hiérarchie du pouvoir judiciaire pour exonérer les banques de leurs responsabilités. On présentera également les actions citoyennes menées contre ces emprunts, notamment sur le terrain judiciaire, et les résultats obtenus.
Biographie : ancien porte-parole de Sud Solidaires BPCE, membre du CADTM, d’ATTAC, du Collectif d’audit citoyen France (CAC) et de la Commission pour la Vérité sur la Dette Publique Grecque.
Docteur en histoire (spécialité : civilisations mésoaméricaines)
Principales publications : Teocuicatl. Chants sacrés des anciens Mexicains, Paris, Muséum national d’histoire naturelle et Musée de l’Homme, 1999 ; La fleur le chant, In xochitl in cuicatl. La poésie au temps des Aztèques, Grenoble, Jérôme Millon, 2003 ; Poèmes aztèques. Chants à Celui par qui l’on vit, Bruxelles, la Pierre d’Alun, 2004 ; Les Fleurs de l’Intérieur du Ciel, Paris, José Corti, 2009.
Bibliographie :
Les prêts toxiques une affaire d’État. Comment les banques financent les collectivités locales, Paris, Demopolis & CADTM, 2013.
Retour sur la dette publique et ses conséquences
Les dettes publiques et privées continuent de croître inexorablement, malgré la mise en place de plans d’austérité successifs qui enrayent la croissance économique et produisent un chômage structurel important. Cette situation dangereuse non seulement pousse les économies des pays développés vers la déflation salariale, mais également vers une crise financière de grande ampleur. Dans le cadre actuel des traités européens et de libre-échange, il ne semble pas qu’il y ait de vraies solutions politiques à court terme.
Biographie : Maitre de conférences en Économie politique à l’Université d’Aix-Marseille
Spécialiste de l’analyse macroéconomique et des économies méditerranéennes, René Teboul s’est beaucoup intéressé à l’histoire de la pensée économique.
Bibliographie :
Marx, penseur radical, La nuit du chasseur, 2018
Le Système dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation
Un récit captivant donnant les clés indispensables pour comprendre la mécanique implacable de la dette et l’évolution du monde capitaliste au cours des deux derniers siècles. De l’Amérique latine à la Chine en passant par la Grèce, la Tunisie et l’Égypte, la dette a de tous temps été utilisée comme une arme de domination et de spoliation. Cette dictature de la dette n’est pas inéluctable. En deux siècles, plusieurs États ont annulé leurs dettes avec succès. L’auteur analyse les répudiations réalisées par le Mexique, les États-Unis, Cuba, le Costa Rica et la Russie des soviets. Il met en lumière et actualise la doctrine de la dette odieuse.
Biographie
Eric Toussaint, historien et docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, est porte-parole du CADTM international (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes). Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Bancocratie (Éditions Aden). Il a notamment coordonné les travaux de la Commission pour la vérité sur la dette publique créée en 2015 par la présidente du Parlement grec.
Bibliographie
- Le Système Dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation , éditions Les Liens qui Libèrent, Paris, 2017
- Généalogie du CADTM et des luttes contre les dettes illégitimes, CADTM, 2017
- Bancocratie, éditions ADEN, Bruxelles, 2014
- Procès d’un homme exemplaire, éditions Al Dante, Marseille, 2013
-
AAA, Audit Annulation Autre politique, avec Damien Millet, ed. Le Seuil, Paris, 2012